Le collage, c'est aussi un art

A Montpellier, de nombreaux artistes de rue ont recours aux collages.

Les artistes Monsieur BMX et Kirrikoo Pineapple l'utilisent mais les rendus sont complètements différents.

L'auteur des vélos qui s'encastrent dans le mur décore la ville depuis trois

ans environ. Passionné du BMX, mais ne se trouvant pas assez doué, il décide de fixer ces vélos au mur plutôt que d'y écrire simplement sa signature.

Récemment l'artiste a accusé la ville de Montpellier de plagiat car l'agglomération a profité de ce qu'il a fait dans la rue pour un stand à la foire de Montpellier, sans l'informer de quoi que ce soit, ce qu'il n'a pas trouvé respectueux.

Quant-à Kirrikou Pineapple, il est dans un univers plutôt noir et blanc, inspiré de tattoos, de mandalas ornés de motifs végétaux, de plumes, de feuilles... Ses collages sont des impressions papiers de ces dessins originaux.

Contrairement à son métier de tatoueur, en collant dans la rue il a la sensation de s'imposer aux gens, de pouvoir faire ce qu'il

veut en total liberté. De plus cela lui permet de montrer son travail et de voir si ça plait. Certaines personnes pensent qu'il dégrade le patrimoine alors que d'autres pensent qu'il embellit les murs, et prennent le temps de s'arréter pour prendre des photos et poser des questions sur son travail.